Dommage collatéral
C'est dit, c'est officiel, nous sommes un dommage collatéral.
Ca nous fait une belle jambe.
Une chère jambe, même.
Le PLU de la commune où nous avions acheté le terrain a changé, nous n'avons pas été prévenus, mais c'est de notre faute, nous n'achetons pas "paris-normandie", édition de Pont-Audemer (où l'annonce du changement de PLU a paru 2 fois), ni ne regardons l'affichage en mairie (à 50 km d'ici, je précise). Mais c'est la loi et c'est tant pis pour nous, nous sommes un dommage collatéral.
Notre joli terrain va donc rester tel qu'il est : un herbage à moutons. Il n'est officiellement plus constructible. Ca fait cher l'herbage à moutons me direz-vous. Hé bien vous n'aurez pas tord !!!
Nous estimons avoir été spoliés, très légalement, certes, mais spoliés quand même.
La maire nous reproche de ne pas avoir construit assez vite.
Je ne reviendrai pas sur les péripéties et contre temps qui ont fait que nous en sommes là, mais franchement, il y a de quoi en vouloir à la terre entière, mais en aucun cas, nous ne sentons responsables de ce qu'il nous arrive. Juste des victimes, avec en face de nous des gens de la mairie bien peu concernés. "Vous êtes le dommage collatéral de ce nouveau PLU", a simplement constaté la maire.
Vendredi prochain, nous aurons rendez-vous avec le député local.
J'ai aussi pris contact avec Julien Courbet.
Après, j'irai mettre un cierge aux pieds de Sainte Rita et Saint Jude, j'ai trouvé sur le net que c'étaient les Saints Patrons des causes perdues.
Et pour aujourd'hui, je vais juste continuer de pleurer. De très chères larmes.